
Le Parti socialiste espagnol dirigé par Pedro Sánchez a réalisé une percée politique. Ce jeudi 9 novembre, après d’intenses négociations, le parti est parvenu à un accord avec le parti catalan indépendantiste de Carles Puigdemont. L’accord vise à garantir la réélection du Premier ministre sortant, une source proche des négociations a informé l’AFP.
Les négociations n’ont pas été sans leur part de concessions. En échange de leur soutien, le parti de l’indépendance catalan a exigé quelque chose d’important. L’adoption future controversée d’une loi d’amnistie pour leurs dirigeants et leurs militants poursuivis par la justice a été convenue.
Cette loi d’amnistie revêt une importance particulière. Elle est destinée aux dirigeants et aux militants qui ont été poursuivis pour leur implication dans un incident particulier. Cet incident a été la tentative de sécession de la Catalogne en 2017.
La loi d’amnistie a fait l’objet de nombreux débats et controverses. Cependant, c’était une demande clé du parti de indépendantiste catalan afin de soutenir la réélection de Pedro Sánchez.



