L’événement désastreux s’est produit le 21 septembre, lorsque les partisans du XV de France ont été choqués et consternés. Dans un match où les Bleus dominaient contre les modestes Namibiens, Antoine Dupont a malheureusement été victime d’un tacle très élevé, le forçant à quitter ses coéquipiers.
La post-analyse a révélé que le moitié de mêlée de 26 ans a subi une double fracture maxilaire-zygomatique. L’équipe de Fabien Galthié et le joueur ont décidé de programmer une opération d’urgence visant à le remettre sur le terrain dès que possible, dans l’espoir qu’il joue à nouveau dans cette Coupe du monde de rugby particulièrement unique qui se tient en France.
L’opération s’est avérée être un grand succès, et aujourd’hui, il y a de fortes chances qu’Antoine Dupont soit dans l’alignement de départ pour le match de quart de finale ce dimanche contre l’Afrique du Sud. Pourtant, le chemin vers ce point n’a pas été facile pour le joueur qui est largement considéré comme le meilleur au monde.
Pour rencontrer le professeur Frédéric Lauwers à Toulouse, Dupont a dû partir à la hâte. Le joueur de rugby a accepté l’opération proposée par le chirurgien, qui consistait à fixer deux plaques métalliques sous sa pommette pour réduire la double fracture. Comme l’a rapporté RTL, cette opération devait être effectuée de la plus haute urgence.
Le 22 septembre, le jour de l’opération, l’hôpital universitaire de Toulouse a été inondé d’appels de journalistes désireux de recevoir des mises à jour sur l’état de santé du capitaine bleu. Dans une vague d’activité, le professeur Frédéric Lauwers et son équipe, avec l’accord du directeur de l’hôpital, ont décidé de réactiver l’une des salles d’opération tard dans la nuit.
À 23 heures, les couloirs de l’hôpital étaient complètement déserts et la plupart du personnel était déjà parti, comme l’ont rapporté nos collègues. Le chirurgien, qui a récemment parlé de ses frustrations, a été assisté par deux associés et un anesthésiste pour cette opération exceptionnelle.
L’opération, qui a permis à Antoine Dupont de rejoindre ses coéquipiers quelques jours plus tard, a été effectuée dans un secret absolu, sans qu’aucun autre membre du service de chirurgie faciale ne soit au courant de la procédure en cours.