La contre-expertise demandée par le milieu de terrain français de la Juventus Turin, Paul Pogba, a révélé la présence de testostérone dans les échantillons prélevés en août, a communiqué ce vendredi 6 octobre une source proche du dossier à l’AFP.
Cette dernière confirme ainsi les informations déjà relayées par la presse italienne. Il est à noter que moins d’un mois auparavant, précisément le 11 septembre, Pogba avait fait l’objet d’une suspension provisoire par l’agence italienne antidopage (Nado).
Toutefois, cette sanction pourrait être réduite de moitié si Pogba parvient à prouver qu’il n’a pas consommé cette substance intentionnellement. La suspension pourrait même être limitée à quelques mois si l’usage de la substance a eu lieu “hors compétition et n’est pas liée à son niveau de performance”.
Pour expliquer ce résultat positif au contrôle antidopage, l’entourage de Pogba, surnommé “La Pioche”, a fait une déclaration le mois dernier. Ils expliquent que les métabolites de testostérone proviendraient d’un complément alimentaire prescrit par un médecin consulté aux États-Unis.
Dans cette affaire, l’enjeu pour Pogba et son équipe est de prouver la non-intentionnalité. Si cette preuve est apportée, le joueur pourrait voir sa peine considérablement réduite, lui permettant de revenir plus rapidement sur le terrain.