Sandra Lavorel, dont le parcours s’est déroulé en France, en Australie et en Nouvelle-Zélande, a joué un rôle de pionnière dans la définition et l’analyse des services rendus par la biodiversité aux sociétés humaines. Selon le CNRS, elle a contribué à établir une compréhension approfondie de ces services essentiels à travers ses recherches et ses travaux.
En plus de ses réalisations en tant qu’écologue, la chercheuse a également été membre de l’IPBES, un comité d’experts travaillant sous l’égide de l’ONU et souvent comparé au Giec de la biodiversité. Cette participation démontre son engagement à l’échelle internationale dans la promotion de la biodiversité et de la conservation de l’environnement.
Actuellement, elle est impliquée dans une évaluation qui examine les liens entre la biodiversité, l’eau, l’alimentation, la santé et le climat. Cette évaluation vise à mieux comprendre les interactions complexes entre ces différents domaines et à identifier les moyens d’atténuer les menaces qui pèsent sur la biodiversité.
Dans ses recherches, elle met en évidence la dégradation des sols et l’utilisation des espèces comme étant les principales menaces pour la biodiversité, avant même la pollution et le changement climatique.
Toutefois, elle souligne que c’est la combinaison de ces menaces qui est particulièrement préoccupante, car elle amplifie les conséquences négatives sur les écosystèmes. Par conséquent, une réponse globale et coordonnée est nécessaire pour faire face à ces défis.
