L’affaire Luis Rubiales, président de la Real Federación Española de Fútbol, ne cesse d’agiter le paysage footballistique espagnol. Les répercussions du Mondial en Australie et Nouvelle-Zélande sont toujours palpables.
Il ne s’agit pas ici des exploits sportifs réalisés par l’équipe nationale, mais plutôt du tumulte causé par un baiser inattendu entre Luis Rubiales et la célèbre joueuse Jenni Hermoso.
Un moment qui a déclenché une tempête médiatique
Dans ce contexte festif marqué par un titre mondial, les rires et la joie étaient au rendez-vous. Cependant, un instant capturé par les caméras a changé l’ambiance : celui où Rubiales embrasse Hermoso. Aujourd’hui, cette polémique prend une nouvelle tournure suite à la divulgation d’une conversation entre les deux parties dans l’avion du retour.
Rubiales cherche à obtenir le soutien de la joueuse et a essayé de la convaincre d’apparaître dans la vidéo d’excuses qu’il a rendu publique ce mercredi, en vain. La journaliste espagnole Natalia Torrente a partagé des informations exclusives sur cette conversation lors de son passage dans l’émission Espejo Público diffusée sur Antena 3.
Selon elle, conscient du tourbillon médiatique qu’il avait créé avec son geste, Rubiales se serait approché de Jenni Hermoso pendant leur vol retour vers Madrid. Avec discrétion et une véritable préoccupation dans sa voix, il lui aurait dit : “Ma position est menacée, fais-le pour mes filles si nécessaire. J’ai besoin que tu te montres publiquement avec moi.” Des mots forts qui témoignent du poids que porte Rubiales face à cette situation.
Mais cela ne s’est pas arrêté là. En plus de sa demande personnelle à Hermoso, on apprend que Jorge Vilda, le sélectionneur national, est intervenu face au refus initial de la joueuse. Dans une tentative d’apaiser les tensions, Vilda aurait contacté des proches d’Hermoso afin qu’ils puissent influencer sa décision concernant l’apparition aux côtés de Rubiales dans une vidéo d’excuses publiques.
Rubiales a finalement fait seul son apparition dans ladite vidéo, sans réussir à apaiser totalement les esprits avec ses excuses. L’absence d’Hermoso -qui a choisi de rester silencieuse- n’a fait qu’alimenter davantage le feu du débat qui continue à brûler dans les médias.
