
Israël a procédé ce vendredi à la restitution de trente dépouilles de Palestiniens à l’hôpital Nasser, situé dans le sud de la bande de Gaza. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un accord d’échange conclu avec le Hamas, qui avait remis la veille les corps de deux otages israéliens. La transaction a été confirmée par l’établissement hospitalier de Khan Younès, soulignant la dimension humanitaire et diplomatique de cette démarche.
Selon les informations communiquées par l’hôpital, « les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l’accord d’échange ». Cette initiative s’inscrit dans un processus plus large, amorcé depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 10 octobre, visant à permettre la restitution des dépouilles entre les deux parties.
Le bilan de ces échanges s’élève désormais à 225 corps de Palestiniens remis en contrepartie de 15 dépouilles d’Israéliens. Ce mécanisme d’échange de corps, encadré par l’accord de cessez-le-feu, témoigne d’une volonté de respecter certains engagements humanitaires malgré la persistance du conflit.
Accord d’échange de dépouilles entre Israël et le Hamas
Par ailleurs, le Hamas a également procédé à la restitution de deux dépouilles d’otages non-israéliens, à savoir un ressortissant thaïlandais et un ressortissant népalais. Ces restitutions s’ajoutent aux échanges déjà effectués dans le cadre de l’accord, illustrant l’ampleur et la complexité des négociations en cours.
Les opérations de transfert se déroulent sous la supervision d’organisations internationales, notamment le Comité international de la Croix-Rouge. Les véhicules transportant les corps ont franchi le point de passage de Kissoufim, reliant la bande de Gaza au territoire israélien, avant que les dépouilles ne soient remises aux autorités compétentes.
Processus humanitaire sous surveillance internationale
Le respect des termes de l’accord de cessez-le-feu demeure un enjeu majeur pour les deux parties. La restitution des dépouilles constitue un geste symbolique fort, porteur d’espoir pour les familles concernées et pour la communauté internationale qui suit de près l’évolution de la situation.
Depuis le début de la trêve, les échanges de corps s’effectuent progressivement, chaque opération nécessitant une coordination minutieuse entre les acteurs impliqués. Les autorités hospitalières de Gaza, tout comme les instances israéliennes, insistent sur l’importance de garantir la dignité des personnes décédées lors de ces transferts.



