
Ce jeudi 30 octobre, l’Assemblée nationale est appelée à se prononcer sur une résolution portée par le Rassemblement national, qui vise à remettre en cause les accords bilatéraux franco-algériens de 1968. Ce texte, objet de débats intenses, suscite des prises de position marquées au sein de l’hémicycle.
Laurent Wauquiez, président du groupe Droite républicaine, a exprimé son soutien à cette initiative. Selon lui, la France doit adopter une attitude plus ferme à l’égard des autorités algériennes. Il affirme : « Il y a un seul discours qu’entendra le régime d’Alger, c’est celui de la fermeté. »
La proposition du RN vise à dénoncer les accords signés il y a plus de cinquante ans, qui encadrent notamment les conditions de séjour et de circulation des ressortissants algériens en France. Ce cadre juridique fait régulièrement l’objet de critiques, certains élus estimant qu’il n’est plus adapté au contexte actuel.
Débat sur les accords franco-algériens et relations bilatérales
Pour Laurent Wauquiez, la situation exige une réaction claire de la part de la France. Il souligne que le maintien du statu quo ne permet pas de répondre efficacement aux défis posés par la relation entre Paris et Alger. La nécessité d’un changement de posture vis-à-vis du régime algérien est, selon lui, incontournable.
Le débat autour de la résolution met en lumière les tensions persistantes entre les deux pays. Les partisans de la dénonciation des accords de 1968 invoquent la souveraineté nationale et la nécessité d’adapter la politique migratoire française aux réalités contemporaines.
En face, d’autres voix à l’Assemblée rappellent l’importance du dialogue et de la coopération avec l’Algérie. Ils mettent en garde contre les conséquences diplomatiques d’une remise en cause unilatérale de ces accords historiques.
Positionnement politique et enjeux migratoires
La prise de position de Laurent Wauquiez s’inscrit dans un contexte de crispation politique sur la question migratoire. Le président du groupe Droite républicaine insiste sur la fermeté comme seule voie possible pour faire évoluer la relation avec Alger.
Cette résolution, bien que symbolique, traduit une volonté de certains élus de revoir en profondeur les modalités de la coopération franco-algérienne. Le vote de ce jeudi pourrait ainsi marquer une étape significative dans l’évolution des relations bilatérales.
Le débat reste ouvert quant à l’avenir des accords de 1968 et à la capacité des institutions françaises à trouver un équilibre entre exigence de souveraineté et impératifs diplomatiques.



