
Le nord de l’Inde fait face à de graves inondations et glissements de terrain depuis le début de la saison de la mousson estivale. Les autorités ont rapporté qu’au moins 69 personnes ont perdu la vie au cours des deux dernières semaines dans cette région.
Chaque année, la saison des pluies entraîne la mort de centaines de personnes à travers le pays, qui compte désormais 1,4 milliard d’habitants. Les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les inondations et les glissements de terrain, sont monnaie courante en Asie du Sud.
Les experts attribuent la recrudescence et l’intensification de ces catastrophes naturelles au changement climatique. Celui-ci aggrave non seulement la fréquence, mais aussi la gravité des épisodes pluvieux dans la région, rendant la situation plus critique d’année en année.
Dans l’État de l’Himachal Pradesh, les précipitations abondantes ont provoqué une montée rapide du niveau des rivières provenant de l’Himalaya. Selon un rapport provisoire publié vendredi, la région déplore 69 morts et 110 blessés au cours des quinze derniers jours.
Les services météorologiques indiens ont averti jeudi d’un risque de « fortes, voire très fortes précipitations » pour les cinq prochains jours dans l’Himachal Pradesh ainsi que dans l’Uttarakhand, une destination prisée par de nombreux touristes.
D’autres régions du pays, comme le Gujarat au nord-ouest et certains États du nord-est, ont également signalé des inondations meurtrières ces dernières semaines. Ces événements témoignent de l’ampleur du défi posé par la mousson.
La mousson, qui s’étend de juin à septembre, fournit entre 70 % et 80 % des précipitations annuelles à l’Asie du Sud. Ces pluies sont essentielles pour l’agriculture et la sécurité alimentaire d’une région abritant environ deux milliards de personnes.



