La bande de Gaza est à nouveau le théâtre de violences meurtrières. Selon la défense civile palestinienne, 30 personnes ont perdu la vie suite à des actions de l’armée israélienne ce mercredi 18 juin. Cette source rapporte que 11 individus ont été tués et plus de 100 blessés lors d’échanges de tirs entre les forces d’occupation et des civils rassemblés.
Ces événements se sont déroulés principalement dans le centre de Gaza, notamment à Nousseirat, où des milliers de personnes attendaient l’ouverture de centres de distribution d’aide. “Les victimes cherchaient à obtenir de l’aide alimentaire et de la farine”, a précisé la défense civile, soulignant l’impact humanitaire de la situation.
Outre cet incident, 19 autres personnes ont été tuées dans trois attaques distinctes menées par Israël, selon les autorités palestiniennes. L’armée israélienne a détruit sept maisons dans le nord de Gaza, à Beit Hanoun, aggravant le bilan humain et matériel.
En réponse aux accusations, l’armée israélienne a expliqué que ses actions visaient à “démanteler les capacités militaires du Hamas”. Cette justification intervient alors que les tensions continuent de monter dans la région, exacerbées par ces opérations militaires.
La veille, des affrontements similaires avaient déjà causé la mort d’au moins 53 Palestiniens et fait plus de 200 blessés. Ces violences ont eu lieu alors que des milliers de personnes étaient rassemblées près d’un centre d’aide dans le sud de Gaza.
L’armée israélienne affirme que ses soldats ont ouvert le feu en réponse à une avancée de personnes malgré des tirs de sommation. L’armée décrit cette zone comme une “zone de combat”, justifiant ainsi ses actions par des impératifs sécuritaires.
