À Téhéran, deux juges de la Cour suprême ont été tués par un homme armé dans l’enceinte même du tribunal. L’agence officielle, Mizan Online, a rapporté cet événement tragique survenu dans la capitale iranienne. L’assaillant s’est ensuite donné la mort.
Les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, responsables des branches 39 et 53, ont été les victimes de ce meurtre qualifié de “terroriste” par l’agence. Aucune information n’a été fournie sur les motivations de l’agresseur, mais il a été confirmé qu’il n’avait pas de dossier en cours.
Cet événement est d’une rareté exceptionnelle en Iran et fait l’objet d’une enquête approfondie. Un tel acte rappelle le meurtre en 2005 d’un juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran. Les autorités cherchent à comprendre les raisons derrière cette attaque.
Les victimes étaient des figures notables du système judiciaire iranien, ayant présidé de nombreux procès importants. Mohammad Moghisseh, 68 ans, avait une carrière longue et controversée, étant sanctionné par les États-Unis en 2019 pour des procès jugés inéquitables.
Ali Razini, âgé de 71 ans, avait aussi occupé des postes significatifs dans le système judiciaire et politique iranien. Il avait déjà échappé à une tentative d’assassinat en 1998, alors qu’il dirigeait le pouvoir judiciaire de Téhéran.
Ces assassinats soulèvent des questions sur la sécurité des responsables judiciaires en Iran, d’autant plus que les victimes occupaient le rang de Hodjatoleslam, une position intermédiaire dans le clergé chiite. Les investigations se poursuivent pour éclaircir les circonstances de ce drame.
