Les autorités sanitaires de Louisiane ont annoncé le premier décès humain lié à la grippe aviaire aux États-Unis. Le patient, âgé de plus de 65 ans et souffrant d’autres pathologies, a été contaminé par le virus H5N1 provenant d’oiseaux domestiques et sauvages.
Cet individu était déjà dans un état critique en raison d’une affection respiratoire, comme l’ont rapporté les autorités en décembre 2024 lors de son hospitalisation. L’enquête de santé publique n’a révélé aucun autre cas humain de H5N1 en Louisiane, ni de transmission interhumaine du virus.
Le ministère de la Santé de l’État considère que le risque pour le grand public reste faible. Cependant, les travailleurs en contact régulier avec des oiseaux ou du bétail sont exposés à un risque plus élevé de contracter le virus.
Le séquençage génétique du virus prélevé chez le patient montre des différences avec les versions détectées dans des troupeaux de vaches et des élevages de volailles. Certaines mutations suggèrent une adaptation aux voies respiratoires humaines.
Bien que soixante-six cas de grippe aviaire aient été identifiés chez l’homme aux États-Unis en 2024, la plupart étaient bénins. Les autorités estiment que certains cas pourraient être passés inaperçus, et le niveau de circulation du virus suscite des inquiétudes.
Le virus a été détecté récemment chez des personnes sans contact connu avec des animaux infectés. Malgré l’absence de transmission interhumaine observée, cette situation préoccupe les experts, notamment avec les récents changements politiques aux États-Unis.