Mayotte est frappée par le cyclone Chido, provoquant des destructions massives et un bilan humain tragique avec au moins 11 morts. Les autorités ont signalé neuf personnes en urgence absolue et 246 en urgence relative. Les opérations de secours sont en cours, soutenues par des renforts.
Les habitants des bidonvilles, vivant dans des conditions précaires, sont particulièrement vulnérables. Les centres d’hébergement d’urgence tentent d’accueillir les familles touchées, mais les coupures d’électricité et de télécommunication compliquent la recherche des personnes disparues, suscitant une profonde inquiétude parmi les résidents.
Le port de Mamoudzou a subi de lourds dommages. Plusieurs bateaux ont coulé, certains se sont échoués, et des infrastructures portuaires se sont effondrées. Les vents violents ont également arraché les toits de nombreuses maisons, exacerbant le désarroi des habitants face à cette catastrophe.
Face aux difficultés de communication, un groupe Facebook, “Tous concernés”, a été créé pour permettre aux habitants de rester en contact avec leurs proches isolés. Cette initiative vise à pallier l’absence de réseaux téléphoniques et à renforcer la solidarité entre les sinistrés.
Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a annoncé l’envoi de cinq vagues de renforts pour soutenir la sécurité civile à Mayotte. Environ 800 personnes doivent arriver d’ici mercredi, incluant 210 professionnels médicaux. Des forces de l’ordre étaient déjà présentes pour assurer la sécurité et prévenir les pillages.
En parallèle, le Secours populaire a lancé un appel aux dons pour venir en aide aux sinistrés. L’urgence de la situation nécessite une mobilisation importante, tant au niveau local qu’international, pour répondre aux besoins immédiats des habitants et engager la reconstruction de l’archipel.