Shane Lewis-Hughes, joueur de rugby pour le pays de Galles, a enduré huit années de douleur intense à cause de son annulaire droit, blessé lors d’un entraînement. Malgré les traitements, la souffrance persistait. “La douleur était tout simplement insupportable”, raconte-t-il, comparant cela à un mal de dents sévère ou une sensation de poignardement constant.
La douleur intense perturbait non seulement ses performances sportives, mais affectait aussi son quotidien, provoquant des picotements dans son bras et altérant son sommeil. Son club, les Dragons, basé à Newport, et son médecin ont convenu qu’une amputation partielle était nécessaire pour soulager cette souffrance.
Pour Lewis-Hughes, jouer au rugby nécessitait de saisir constamment des objets, et son doigt blessé le gênait considérablement. “Je ne pouvais rien tenir correctement”, explique-t-il. Chaque tentative d’utilisation de sa main se soldait par une douleur insupportable, affectant considérablement ses performances sur le terrain.
Cette situation l’empêchait d’accomplir des gestes quotidiens simples, comme ouvrir un placard. C’est pourquoi il a pris la décision radicale de se faire amputer partiellement le doigt. “Cette opération va avoir un impact énorme sur ma vie à l’avenir”, affirme-t-il, soulagé à l’idée de ne plus ressentir de douleur.
L’opération a eu lieu la semaine dernière, et une déclaration du club a confirmé qu’elle s’était bien déroulée. “Le chirurgien s’attend à un rétablissement complet. Je pourrais rejouer d’ici quatre semaines”, annonce Lewis-Hughes avec optimisme, sa main bandée levée.
En plaisantant sur sa situation, il ajoute : “Neuf doigts maintenant !” Sa détermination et son courage face à cette épreuve soulignent l’importance d’une santé physique optimale pour un athlète professionnel, surtout dans un sport aussi exigeant que le rugby.