Israël a mené des frappes aériennes sur des cibles du Hezbollah après une attaque revendiquée par le groupe libanais. Les bombardements ont causé la mort de neuf personnes dans le sud du Liban, selon le ministère de la Santé libanais. Cette escalade survient malgré un cessez-le-feu en vigueur.
Les raids israéliens ont particulièrement touché les villages de Harris et Tallousa, où cinq et quatre personnes ont respectivement trouvé la mort. Ces actions de représailles ont été motivées par des tirs du Hezbollah en direction de zones contrôlées par Israël, qualifiés de “violation grave” du cessez-le-feu par Benyamin Nétanyahou.
De l’autre côté, le président du Parlement libanais, allié du Hezbollah, a accusé Israël d’avoir enfreint l’accord de cessez-le-feu à plusieurs reprises. Selon lui, Tel-Aviv aurait violé cet accord à “au moins 54 reprises”, mettant ainsi en péril la fragile trêve.
Washington, tout en affirmant que la trêve “tient”, a déclaré qu’il examinerait les accusations portées par les deux camps. Les États-Unis jouent ici un rôle d’arbitre, cherchant à maintenir une stabilité relative dans la région.
Dans un contexte élargi, le président français Emmanuel Macron, en visite en Arabie Saoudite, a exhorté le Liban à organiser une élection présidentielle. Un tel scrutin pourrait, selon l’Élysée, rassembler le peuple libanais et initier des réformes cruciales pour la stabilité du pays.
Parallèlement, des évacuations ont eu lieu dans le sud de la bande de Gaza. L’armée israélienne a demandé aux habitants de quitter certaines zones, élargissant ses opérations précédemment concentrées dans le nord du territoire. Cela marque un changement dans la stratégie militaire israélienne.
