L’Etat israélien a approuvé un cessez-le-feu avec le Hezbollah, mettant fin à plus d’un an d’hostilités. Cette trêve, fruit de médiations américaines et françaises, a débuté mercredi, marquant une pause significative dans le sud du Liban. Elle est vue comme une étape cruciale pour la paix régionale.
Najib Mikati, premier ministre libanais, a qualifié le cessez-le-feu de “fondamental” pour la stabilité. L’accord, négocié par Amos Hochstein, émissaire américain, a suivi des semaines de discussions. La résolution 1701 de l’ONU a servi de base pour limiter la présence militaire à l’armée libanaise et aux casques bleus.
Joe Biden et Emmanuel Macron ont conjointement salué l’annonce de cette trêve, soulignant son potentiel à rétablir durablement le calme. Ils ont insisté sur la nécessité de son application complète, promettant une surveillance attentive de sa mise en œuvre pour garantir la sécurité des zones concernées.
Les dirigeants ont affirmé que cet accord protégerait Israël de la menace représentée par le Hezbollah. Ils se sont engagés à soutenir le renforcement des capacités militaires libanaises et à contribuer à l’amélioration de l’économie du pays, soulignant l’importance de la coopération internationale.
Jean-Noël Barrot, ministre français des affaires étrangères, a exprimé sa satisfaction, affirmant que “cet accord, c’est le fruit d’un travail d’arrache-pied qui a été mené depuis de longs mois, et que c’est un succès pour la diplomatie française et que nous pouvons en être fiers”.
Ce cessez-le-feu marque un tournant après deux mois de guerre ouverte. Il est perçu comme une victoire pour la diplomatie internationale, laquelle a joué un rôle crucial en facilitant le dialogue entre les parties prenantes et en assurant une issue pacifique à ce conflit prolongé.