Alors que Donald Trump s’apprête à réintégrer la Maison Blanche, les réactions divergent. La gauche exprime son inquiétude alors que les nationalistes français se réjouissent ouvertement. Emmanuel Macron, qui a collaboré avec Joe Biden, salue Trump et affirme être «prêt à travailler ensemble».
Félicitant Trump pour son succès électoral, Macron insiste sur l’importance du respect dans leur collaboration afin de promouvoir la paix et la prospérité. Marine Le Pen, sans le soutenir auparavant, lui souhaite «succès», appelant à renforcer les relations bilatérales et poursuivre un dialogue constructif.
Du côté du Rassemblement National, Jordan Bardella perçoit cette victoire comme un «réveil» pour l’Europe, incitant à prendre exemple sur Trump. Éric Zemmour, admirateur du président américain, félicite le choix des Américains pour la «civilisation contre le wokisme» et souligne la résilience politique de Trump.
Marion Maréchal adresse ses «félicitations» à Trump pour sa victoire, qu’elle considère comme une victoire contre divers mouvements sociaux et un système médiatique hostile. Elle appelle à appliquer ce modèle pour revitaliser la France et l’Europe, réinterprétant le slogan de Trump à sa manière.
Éric Ciotti célèbre cette victoire comme un signe de l’échec des «wokistes», y voyant un modèle pour les droites en France et en Europe. En revanche, à gauche, le retour de Trump est perçu avec appréhension, qualifié de «catastrophe mondiale» par Raphaël Glucksmann pour la démocratie et les droits humains.
Fabien Roussel, des communistes, décrit les États-Unis sous Trump comme une «menace pour la paix». Sandrine Rousseau va plus loin, accusant le pays de subir un retour en arrière climatosceptique et raciste, influencé par des acteurs économiques avides de profit, notamment Elon Musk.