Le gouvernement français a récemment annoncé son intention de généraliser l’expérimentation d’une semaine de travail en 4 jours pour les fonctionnaires. Cette initiative, qui devrait débuter entre avril et mai 2024, vise à améliorer les conditions de travail des agents publics et rendre la fonction publique plus attractive.
Selon une note du ministère de la Transformation et de la Fonction publiques, cette expérimentation ne modifiera pas le volume horaire annuel de travail fixé à 1 607 heures. Elle sera mise en œuvre sur la base du volontariat des agents concernés.
L’idée est née suite à une demande formulée par le Premier ministre Gabriel Attal lors de son discours de politique générale fin janvier. Il avait déjà initié un test similaire au sein de l’Urssaf de Picardie lorsque qu’il était ministre des Comptes publics.
Une consultation menée auprès des agents a montré que près de trois quarts (72,6%) sont intéressés par une telle réorganisation du temps de travail. Ils plébiscitent notamment l’idée d’une semaine composée de 35 heures étalées sur quatre jours.
En outre, il sera possible d’expérimenter différentes formules comme une semaine “différenciée”, avec alternance entre semaines travaillées quatre ou cinq jours, afin d’évaluer leur pertinence. Cette option pourrait particulièrement bénéficier aux parents divorcés qui partagent la garde des enfants.
Cette phase expérimentale fera l’objet d’un suivi attentif avant qu’un premier bilan soit établi à l’été 2025. Le but ultime est d’améliorer tant l’efficacité du service public que les conditions de vie professionnelle et personnelle des fonctionnaires.