Dimanche dernier, après le match opposant Trabzonspor à Fenerbahçe, des scènes de violence ont éclaté. Douze individus ont été arrêtés suite à ces événements qui se sont produits lors de la victoire du club stambouliote (3-2). Parmi les personnes interpellées figurent des supporters Bordo-Mavi ayant pénétré sur le terrain pour agresser les joueurs adverses.
Le gardien de but Dominik Livakovic a notamment été frappé au visage, alors qu’il célébrait avec son équipe. Cette attaque brutale a choqué l’opinion publique et suscité une vive réaction des autorités turques. Le ministre de l’intérieur a confirmé ces arrestations tout en condamnant fermement les actes commis par ces fauteurs de troubles.
En plus des hooligans présents dans le stade, cinq autres personnes ont été appréhendées pour avoir incité à la violence sur internet. Les messages haineux diffusés sur les réseaux sociaux n’ont pas échappé à la vigilance des forces de l’ordre qui continuent leur enquête pour identifier d’autres responsables potentiels.
La Fédération turque de football s’est exprimée sur cette affaire, qualifiant les incidents d’“inacceptables”. Elle a également assuré que toutes les mesures nécessaires seraient prises pour punir sévèrement ceux impliqués dans ces violences post-match. La TFF entend ainsi préserver l’image du football turc et garantir la sécurité lors des rencontres sportives.