Ce mardi 26 décembre, l’Azerbaïdjan a fait une annonce significative concernant ses relations diplomatiques avec la France. Deux diplomates français ont été désignés pour être expulsés du pays, une décision prise en raison d’activités jugées « incompatibles avec leur statut ».
Cette décision s’inscrit dans une période de relations tendues entre les deux nations, qui est largement attribuée au soutien exprimé par Paris envers l’Arménie, pays avec lequel l’Azerbaïdjan a des différends de longue date.
L’ambassadrice de France en Azerbaïdjan, Anne Boillon, a été convoquée par le ministère des Affaires étrangères azerbaïdjanais. Au cours de cette rencontre, une protestation ferme a été adressée à la France, concernant les agissements de deux membres de son personnel diplomatique.
La diplomatie azerbaïdjanaise a explicitement indiqué dans un communiqué que le comportement des deux employés était en contradiction avec leurs obligations diplomatiques.
Les autorités azerbaïdjanaises ont stipulé que les deux diplomates français avaient 48 heures pour quitter le territoire azerbaïdjanais. Cette exigence souligne la gravité de la situation et l’urgence avec laquelle l’Azerbaïdjan souhaite voir cette affaire résolue.
Il est important de noter que cette expulsion n’est pas un événement isolé, mais s’inscrit dans un contexte plus large de tensions diplomatiques. Les relations entre l’Azerbaïdjan et la France ont été marquées par des désaccords, notamment en ce qui concerne le conflit du Haut-Karabakh, une région disputée entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie.
La réaction de la France face à cet incident diplomatique est attendue avec intérêt. La manière dont les autorités françaises vont répondre pourrait soit apaiser soit aggraver les tensions existantes entre les deux pays.