Le président argentin Javier Milei, connu pour ses positions ultralibérales, a fait une annonce significative mercredi dernier. Il a proclamé son intention de prendre un décret visant à déréguler de manière massive l’économie du pays.
Cette mesure d’envergure prévoit de modifier ou d’abroger plus de 300 normes, touchant notamment les secteurs sensibles tels que le logement et le droit du travail.
Dans son allocution, qui a été retransmise à la fois à la radio et à la télévision, M. Milei a précisé les finalités de cette décision radicale. Il a souligné que l’objectif principal est de “commencer le chemin vers la reconstruction du pays”.
Cette déclaration intervient après son élection au mois de novembre, période depuis laquelle il a clairement exprimé sa volonté de réformer profondément l’économie argentine.
La décision de M. Milei de s’attaquer aux réglementations actuelles a suscité un vif débat au sein de la société argentine. Les réformes concerneront des domaines aussi variés que les loyers et le droit du travail, des points cruciaux pour la population. Ces changements pourraient avoir des répercussions considérables sur la vie quotidienne des Argentins.
En prenant de telles mesures, le président Milei espère libérer les forces du marché et stimuler l’activité économique. Il mise sur une économie moins contrainte par les règles gouvernementales pour favoriser l’investissement et l’emploi.
Cependant, cette approche est loin de faire l’unanimité et de nombreux économistes et acteurs sociaux s’inquiètent des conséquences potentielles sur les droits des travailleurs et la stabilité sociale.