Les plaintes pour viol contre Gérard Depardieu font toujours l’objet d’une instruction judiciaire, mais déjà, son double de cire a subi les conséquences. En raison des réactions négatives des visiteurs et de l’écho sur les réseaux sociaux, le musée Grévin a retiré la statue de l’acteur de ses expositions.
La réputation de Gérard Depardieu a subi de multiples revers ces derniers temps. La semaine dernière, il a été radié de l’ordre national du Québec et destitué de son titre de citoyen d’honneur de la commune d’Estaimpuis en Belgique.
De plus, la ministre française de la Culture, Rima Abdul Malak, a annoncé une procédure disciplinaire qui pourrait mener au retrait de l’ordre de la Légion d’honneur dont il est titulaire.
Depuis 2020, Gérard Depardieu est mis en examen pour viols sur plainte d’une comédienne, Charlotte Arnould, des accusations qu’il nie fermement. L’émission « Complément d’enquête » diffusée sur France 2 a récemment ajouté à la controverse en exposant des propos de l’acteur considérés comme misogynes et insultants.
Dans la foulée de cette émission, une deuxième plainte pour agression sexuelle a été déposée par la comédienne Hélène Darras pour des faits présumés de 2007 sur un tournage, des faits que l’acteur réfute également.
Malgré les accusations et le climat défavorable, le camp Depardieu ne reste pas inactif. Ses avocats ont signalé que l’acteur était prêt à renoncer à ses distinctions honorifiques, et sa famille, incluant sa fille Julie Depardieu et son ex-femme Elisabeth, ont publié une tribune. Ils y dénoncent ce qu’ils perçoivent comme une « rage collective » et soutiennent, en privé, une image de l’acteur « extrêmement pudique, et même pudibond ».
Ces développements récents soulignent la complexité des réactions du public et du milieu culturel face aux allégations graves contre l’une des figures emblématiques du cinéma français. La situation juridique et la perception publique de Gérard Depardieu demeurent en suspens alors que les investigations se poursuivent.