Ce samedi 16 décembre, les dirigeants d’Asie du Sud-Est et du Japon se réuniront à Tokyo pour prendre un engagement important. Selon un projet de communiqué que l’AFP a pu consulter, ils se préparent à renforcer leur «coopération en matière de sécurité maritime».
Ce sommet est particulièrement centré sur les questions de la transition énergétique et sur la présence de plus en plus marquée de la Chine dans la région Asie-Pacifique.
Il est à noter que plusieurs pays membres de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (Asean) sont préoccupés par les revendications territoriales de Pékin en mer de Chine méridionale. Ils observent également avec inquiétude le ton de plus en plus agressif adopté par la Chine dans la région, ce qui constitue une source de tension croissante.
Ces inquiétudes sont partagées par le Japon, qui est lui-même impliqué dans des différends territoriaux avec la Chine. Ces contentieux ajoutent une couche supplémentaire de complexité dans les relations entre ces pays d’Asie de l’Est et la Chine.
L’agence française AFP rapporte en outre que ces tensions sont un sujet de préoccupation majeur pour les pays de l’Asean. La sécurité maritime est devenue un enjeu stratégique essentiel dans la mesure où elle touche à la souveraineté nationale et à la sécurité des voies de navigation internationales.
Avec cette rencontre à Tokyo, les leaders de la région manifestent leur volonté de travailler ensemble pour faire face aux défis posés par les ambitions chinoises. Ils cherchent à consolider leur position et à garantir la paix et la stabilité dans la région Asie-Pacifique.
Ce sommet est donc un moment clé pour l’Asie du Sud-Est et le Japon, qui devront trouver des solutions communes et durables pour assurer leur sécurité maritime et leur indépendance énergétique tout en gérant les relations avec une Chine de plus en plus affirmée sur la scène régionale.