Ce samedi 9 décembre, le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé une vive critique à l’encontre du Conseil de sécurité des Nations unies. Il a déclaré que ce conseil s’était transformé en une entité de protection pour Israël, particulièrement après l’action des États-Unis.
Erdogan a condamné le veto américain qui a été posé sur une résolution demandant un cessez-le-feu à Gaza, qualifiant le Conseil de sécurité d’organe devenu défenseur des intérêts israéliens, plutôt que de servir sa mission première de maintien de la paix et de la sécurité internationales.
Il a articulé ses critiques lors d’un discours prononcé pour le 75e anniversaire de la déclaration des droits humains. Le président turc a jugé inacceptable que le Conseil de sécurité agisse de la sorte, en omettant de prendre des mesures pour protéger les droits et la sécurité du peuple palestinien.
Selon les rapports de l’AFP, Erdogan a signalé que depuis le 7 octobre, le Conseil de sécurité n’opère plus comme un organe impartial, mais plutôt comme un défenseur d’Israël. Cela a suscité des inquiétudes quant à l’équité et à l’efficacité des Nations unies dans la résolution des conflits internationaux.
Erdogan a également souligné le rôle crucial des droits humains et la nécessité de les respecter en toutes circonstances. Il a indiqué que la protection des droits de l’homme devrait être une priorité absolue, et non pas reléguée au second plan derrière les intérêts politiques ou nationaux.
Pour conclure, Erdogan a appelé la communauté internationale à se ressaisir et à travailler de manière cohérente pour le respect des droits humains partout dans le monde. Il a insisté sur le fait que le Conseil de sécurité des Nations unies devrait prendre des mesures concrètes pour revenir à son mandat d’origine et œuvrer pour la paix et la justice globales.